La Joie

1998

Vintage

Millésime

1998 a été mon premier millésime Vérité, mais aussi une année particulièrement difficile. Sous l'influence du phénomène El Niño qui sévit dans l'océan Pacifique, la saison a été très froide, pluvieuse et humide. De fin octobre à début juin, les précipitations ont été particulièrement abondantes, ce qui s'est traduit un par débourrement tardif début avril et une floraison compliquée. Ce fut toutefois une très bonne occasion de montrer que l'élagage, les soins apportés au vignoble et la compréhension des besoins de chaque micro-cru peuvent permettre de créer un bon vin – même lors d'une année difficile. Les vendanges se sont déroulées du 10 au 26 octobre.
– Pierre Seillan, vigneron

Notes

Notes de dégustation

Ce vin se pare d'un rouge rubis profond et de rebords grenat éclatants. Le bouquet est composé de notes explosives de petites fraises des bois tout juste cueillies, de pétales de rose séchée, de cuir usé, de gibier et de sous-bois. Différentes couches de tabac, d'épices de Noël, de pin et de cacao complètent ce vin de cave particulièrement vif. Tandis que sa structure ferme et précise tapisse le palais, le terroir des meilleures vignes de Sonoma, cultivées et récoltées en micro-crus, s'exprime à travers d'âpres notes de fer, de roche volcanique et de granite. Une tenue tannique puissante complète la sensation en bouche avant de laisser place à une finale plus douce et longue en bouche. Ce vin conserve une sublime dominante de fruits mûrs durant des décennies. Malgré une année ponctuée par des orages, les vignes Cabernet ont tout de même prospéré. Avec le temps, une saison sombre et intense a donné naissance à un vin plaisant, expressif et inoubliable ; la vivacité qui le définit est la preuve de l'intégrité de ce premier millésime légendaire de La Joie.
– Février 2018

Composition

Assemblage

70% Cabernet Sauvignon
30% Merlot 

La Joie 1998
94
Robert Parker, Jr.
Robert Parker Wine Advocate

Des notes de cèdre, de feuille de tabac, de cake aux fruits, de cassis et de sol argileux émergent de ce corps joliment construit, riche et ample. Il s'impose comme un grand Pauillac de Bordeaux.

90
James Laube
Wine Spectator

Un mélange franc et souple de moka, cassis et vanille et des tanins plus rigoureux s'associent dans la finale ; ferme, avec des notes de cuir et d'herbe et un arrière-goût pâteux et âpre. À boire dès maintenant jusqu'à fin 2008.